Transport de Droite Céleste et l’Incertitude: obtenir une position de navigation déterminée par l’intersection de deux ou plusieurs droites de hauteur, prises à différents moments, puis avancées jusqu’à un moment commun.
Cette page est dédiée au transport de la droite de hauteur et à la zone d’incertitude.
Dans le cadre de ce site d’auto-apprentissage simulant l’observation du soleil avec un sextant (référez-vous au premier exercice), l’objectif principal est de vous guider à travers toutes les étapes pour comprendre et calculer cette droite de hauteur.
Cela vous permettra ultimement de tracer la droite de hauteur avec précision sur une carte marine ou un canevas et de vous orienter en mer
Transport de Droite Céleste et l’Incertitude: 1er exemple
D’abord, imaginez que vous ayez pris deux droites de hauteur du soleil, une à 09h00 et une autre à 11h30, chacune avec des points d’estime différents.
Ensuite, distinguez ces deux lignes sur votre canevas (comme illustré ci-dessous).
Puis, tracez la route fond (ligne noir) sur le canevas de manière à ce qu’elle intersecte ou touche les deux lignes (droites), sans restriction spécifique sur son emplacement.
Finalement, transférez la première ligne vers l’avant par la distance estimée (en rouge) et dans la direction (en noir) où le navire est censé avoir voyagé entre les deux droites.
Tirez cette ligne parallèlement à elle-même.
2 ème exemple
3ème exemple
Transport de Droite Céleste et l’Incertitude: L’incertitude de la droite de hauteur
« L’ancien livre Traité de navigation** fournit une conclusion après avoir exposé les différentes erreurs possibles, et je cite : “SI LES CONDITIONS D’OBSERVATION SONT BONNES, LA DROITE FOURNIT UN LIEU À DEUX MILLES PRÈS”
L’incertitude de la droite de hauteur augmente également avec le transport, ce qui élargit la bande d’incertitude de la droite transportée.
La précision de la position dépend non seulement de la différence d’azimut, mais également de la confiance du navigateur dans la précision de la distance parcourue et du cap estimé entre les deux droites, afin d’estimer l’erreur résultante dans la position.
L’objectif est d’obtenir une différence d’azimut des deux droites proche de 90°, tout en minimisant le temps de transport, bien que cela ne soit pas toujours réalisable.
Remarque : une différence d’azimut de 60° est encore considérée comme bonne, et de 30° comme faisable.
** Traité de navigation par M.Caillou, D.Laurent et F Percier (Mason, Paris, 1989. Bibliothèque de l’institut français d’aide a la formation professionnelle maritime.
